1 juillet 2007
7
01
/07
/juillet
/2007
17:11
Un soir de la fin du mois de juin, mon papa me fait un câlin avant de dormir. Il découvre un ganglion dans mon cou on le montre a maman, mes parents ne sont pas inquiets, après tout c'est juste un ganglion tout le monde peut en avoir.
Mais moi je ne suis pas rassurée même que ça m'inquiète. Je demande même à maman si c'est grave.
Pour vérifier (quand même) nous décidons d'aller chez le médecin le lundi suivant. Donc avant d'aller à lécole lundi, papa et moi allons chez le médecin il nous dit que c'est possible que ce ganglion soit là car j'ai les molaires qui poussent. Mais il me donne un comprimé à prendre matin midi et soir et nous prévient que si le médicament ne fait pas effet, nous devrons faire une prise de sang à la fin de la semaine. Au bout d'une semaine le comprimé ne fait pas disparaitre le ganglion.
Alors vendredi matin avant d'aller à l'école cette fois avec maman, je vais faire ma pise de sang, j'ai un peu peur car je n'aime pas les piqures comme tous les enfants, je crois. La piqure finie ouf!! Maman 'emmène à lécole, ma journée se passe comme les autres.
A quatre heures et demi maman vient nous chercher ma soeur et moi, nous rentrons.Un coup de téléphone, papa répond puis toute la famille va en ville trouver un cadeau pour des amis. Et c'est seulement sur le chemin du retour que papa presse un peu le pas avec Marie( ma petite soeur) pour laisser maman m'expliquer ce qui se passait.
Maman m'a dit :
"Jeanne il y a un problème dans ton sang demain matin nous allons à l'hôpital pour en savoir plus."
Et moi je me mets à pleurer ce qui je pense est normal. Maman ne pleure pas mais elle a les larmes aux yeux ça me rend encore plus triste.
Une petite place pour maman :
Je me souviens de chaque minute de cette soirée si spéciale. Bruno me dit, à part, qu'il a les résultats ( je ne vais jamais les chercher, j'ai peur!).Le coup de fil du médecin, il y a des blastes, c'est quoi ? Sans doute une leucémie.Comment lui annoncer, je trouve le moment, en marchant dehors alors qu'il fait chaud et très beau. Nous l'entourons du mieux possible et nous essayons de dormir avant d'affronter un lendemain dont nous ignorons ce qui nous attend.
Mais moi je ne suis pas rassurée même que ça m'inquiète. Je demande même à maman si c'est grave.
Pour vérifier (quand même) nous décidons d'aller chez le médecin le lundi suivant. Donc avant d'aller à lécole lundi, papa et moi allons chez le médecin il nous dit que c'est possible que ce ganglion soit là car j'ai les molaires qui poussent. Mais il me donne un comprimé à prendre matin midi et soir et nous prévient que si le médicament ne fait pas effet, nous devrons faire une prise de sang à la fin de la semaine. Au bout d'une semaine le comprimé ne fait pas disparaitre le ganglion.
Alors vendredi matin avant d'aller à l'école cette fois avec maman, je vais faire ma pise de sang, j'ai un peu peur car je n'aime pas les piqures comme tous les enfants, je crois. La piqure finie ouf!! Maman 'emmène à lécole, ma journée se passe comme les autres.
A quatre heures et demi maman vient nous chercher ma soeur et moi, nous rentrons.Un coup de téléphone, papa répond puis toute la famille va en ville trouver un cadeau pour des amis. Et c'est seulement sur le chemin du retour que papa presse un peu le pas avec Marie( ma petite soeur) pour laisser maman m'expliquer ce qui se passait.
Maman m'a dit :
"Jeanne il y a un problème dans ton sang demain matin nous allons à l'hôpital pour en savoir plus."
Et moi je me mets à pleurer ce qui je pense est normal. Maman ne pleure pas mais elle a les larmes aux yeux ça me rend encore plus triste.
Une petite place pour maman :
Je me souviens de chaque minute de cette soirée si spéciale. Bruno me dit, à part, qu'il a les résultats ( je ne vais jamais les chercher, j'ai peur!).Le coup de fil du médecin, il y a des blastes, c'est quoi ? Sans doute une leucémie.Comment lui annoncer, je trouve le moment, en marchant dehors alors qu'il fait chaud et très beau. Nous l'entourons du mieux possible et nous essayons de dormir avant d'affronter un lendemain dont nous ignorons ce qui nous attend.